La transition énergétique est déjà à l’affiche dans toutes les entreprises. Elle n'en est qu'au début, avec, certes, des inerties, mais surtout de plus en plus d'initiatives. Les nouvelles solutions, nouvelles organisations, innovations, voire disruptions de demain se dessinent de plus en plus précisément.
Le programme pluriannuel de l’énergie PPE (2019-2028) institué par la Loi de transition énergétique de 2015, ventile la part de l’énergie renouvelable selon les usages.
Il a pour objectif 40 % de renouvelables dans la production d'électricité, 38 % dans la consommation finale de chaleur, 15 % dans la consommation finale de carburants et 10 % dans la consommation de gaz.
Dans le même temps, il prévoit d’accélérer la baisse de la consommation énergétique primaire des énergies fossiles. À la place d’une réduction de 30% d’ici 2030 et par rapport à 2012, celle-ci devra diminuer de 40%.
Il faut se frotter les yeux pour lire qu’en 2023 environ 1,2 million de voitures électriques (70.000 en 2016), sur un parc total de 39 millions, circuleront et s'approvisionneront auprès de 100.000 bornes de recharge. Les transports individuels seront ainsi appelés à reposer sur une alimentation électrique.
Les salariés sont favorables dans leur grande majorité à la transition énergétique et à la lutte contre le dérèglement climatique. Ils comprennent qu’il faut faire des efforts, mais à condition que ceux-ci soient justement répartis.
Aujourd’hui, l’écart est flagrant entre les objectifs et les moyens d’actions proposés, et la plupart des entreprises restent prudentes.
Pourtant les innovations pour la transition et l’optimisation vont de paires. À ce titre, les objets connectés et réseaux intelligents sont en première ligne pour favoriser une meilleure efficacité énergétique et réduire le gaspillage et la pollution. Ils sont à l’œuvre dans le covoiturage, la gestion des flottes, le mix énergétique.
Il est temps pour les entreprises de s’en emparer.