Lorsque le Plan de Mobilité (PDM) s’intéresse à diminuer le nombre des déplacements, la consommation des énergies fossiles et la pollution de manière générale, le PDM sous-tend l’idée d’une rationalisation de la mobilité des salariés et en particulier de la flotte d’entreprise.
Aussi la mise en place d’un PDM peut conduire à la réorganisation complète des flottes automobiles d’entreprise car cette approche consiste à analyser à tous les niveaux l’ensemble des déplacements des salariés, comme d’ailleurs des visiteurs, des fournisseurs et des sous-traitants présents sur le site.
Une réflexion s’impose alors rapidement sur la flotte d’entreprise (comme pourrait le faire également la démarche Bilan Carbone). Quels sont les types de véhicules, leurs motorisations ? Par qui sont-ils utilisés et avec quelles fréquences ?
Pour collecter ces données des outils embarqués dans les véhicules peuvent être mis en place. Ils permettre de collecter les fréquences d’utilisation des véhicules et la consommation de carburant,
Une analyse détaillée des coûts d’exploitation peut être alors menée pour saisir les opportunités de rationalisation.
Le PDM devient alors un levier pour améliorer la compétitivité de l’entreprise. L’autopartage se réserve alors la part du lion en passant par exemple d’une attribution nominative des véhicules au partage des véhicules de la flotte.
Mais pour pouvoir garantir des trajets « point à point », un système de réservation et de déverrouillage utilisable par exemple via un smartphone ou un badge sécurisé sont nécessaires.
Autre axe de travail, Le PDM peut être l’occasion de renouveler la flotte d’entreprise. Même si le diesel est encore présent, l’augmentation du nombre de véhicules moins polluants, hybrides ou 100 % électriques est inéluctable. Le contexte de la transition énergétique est une opportunité pour modifier la composition des flottes automobiles.